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Vivre à Odessa est une expérience à nulle autre pareille. Nichée sur les rives de la mer Noire, cette ville portuaire de l’Ukraine est une véritable perle du sud, où l’histoire, la mer et la culture se rencontrent dans un éclat unique. Dans cet essai, nous plongerons dans les multiples facettes de la vie à Odessa, depuis son riche passé jusqu’à son ambiance envoûtante et sa scène culturelle dynamique.

D’abord et avant tout, Odessa est une ville imprégnée d’histoire. Fondée au XVIIIe siècle par l’impératrice Catherine II, elle a prospéré en tant que grand port commercial de l’Empire russe. Son passé tumultueux, marqué par des périodes d’essor économique et des conflits politiques, se reflète dans son architecture éclectique, mélange de styles baroques, néoclassiques et Art nouveau. Se promener dans les rues d’Odessa, c’est comme faire un voyage à travers les époques, en découvrant des bâtiments historiques magnifiquement préservés, tels que l’opéra et le ballet d’Odessa, le palais Vorontsov et bien sûr, le célèbre escalier Potemkine, immortalisé dans le film d’Eisenstein.

En outre, la mer Noire est au cœur de la vie à Odessa. Les plages de sable doré qui bordent la côte offrent un refuge idéal pour se détendre et se rafraîchir pendant les mois d’été. Que ce soit pour bronzer au soleil, nager dans les eaux cristallines ou pratiquer des sports nautiques comme la voile et le jet-ski, la mer est une source inépuisable de loisirs et de plaisirs pour les habitants et les visiteurs d’Odessa. De plus, les promenades le long du littoral, avec leur vue imprenable sur le bleu infini de la mer, sont l’occasion parfaite de se ressourcer et de se reconnecter avec la nature.

Par ailleurs, la vie culturelle à Odessa est bouillonnante et éclectique. La ville est réputée pour sa scène artistique dynamique, avec ses nombreux théâtres, galeries d’art et festivals qui attirent des talents du monde entier. Le théâtre d’Odessa, fondé en 1809, est l’un des plus anciens théâtres d’Europe et continue d’accueillir des productions théâtrales et des concerts de renommée internationale. De plus, la ville est le berceau de nombreux artistes, écrivains et musiciens ukrainiens célèbres, dont le poète Alexander Pushkin et le compositeur Sergei Prokofiev, dont la maison natale est désormais un musée.

En ce qui concerne la gastronomie, Odessa ne manque pas de délices à découvrir. Influencée par sa position géographique entre l’Europe de l’Est et la Méditerranée, sa cuisine est un mélange savoureux de saveurs et de traditions. Les restaurants de fruits de mer bordant le port proposent des plats frais et délicieux, tels que le caviar, les crevettes et les poissons grillés, tandis que les cafés et les brasseries de la ville servent des plats traditionnels ukrainiens comme le bortsch, les varenyky et le salo. De plus, les marchés animés d’Odessa regorgent de produits locaux, de fruits et de légumes frais, offrant aux habitants une variété infinie de produits pour cuisiner chez eux.

Enfin, vivre à Odessa, c’est aussi profiter d’un style de vie décontracté et chaleureux. Les habitants de la ville, connus sous le nom d’Odessites, sont réputés pour leur hospitalité légendaire et leur esprit convivial. Que ce soit en flânant dans les parcs ombragés de la ville, en sirotant un café sur une terrasse ensoleillée ou en explorant les marchés animés, on se sent rapidement chez soi à Odessa. De plus, la ville offre une infrastructure moderne, avec des transports publics efficaces, des écoles de qualité et des services de santé accessibles, ce qui en fait un lieu de vie idéal pour les familles, les étudiants et les retraités.

En conclusion, vivre à Odessa est une expérience envoûtante et enrichissante. Entre son histoire fascinante, ses paysages maritimes époustouflants, sa vie culturelle vibrante et sa cuisine délicieuse, la ville offre un cadre de vie unique où se mêlent harmonieusement tradition et modernité, nature et culture. Que l’on soit un amoureux de l’histoire, un passionné de la mer ou un gourmet en quête de nouvelles saveurs, Odessa sait charmer et captiver ceux qui ont la chance de la découvrir.

Le monde des parfums est vraiment un domaine fascinant, où l’art de la parfumerie transforme de simples arômes en activités olfactives efficaces. Les parfums ont la capacité unique d’évoquer des sentiments, création de parfum des souvenirs et d’influencer notre humeur. La meilleure odeur de parfum n’est pas seulement une sensation agréable ; c’est une porte d’entrée vers l’esprit, capable de façonner nos perceptions et de laisser une impression durable. Dans cet essai, nous allons explorer le royaume enchanteur des parfums, la façon dont ils titillent nos sens et l’effet profond qu’ils ont sur notre esprit.

L’olfaction, ou sens de l’odorat, est l’un de nos sens les plus primitifs et les plus efficaces. Il est en fait intimement lié à nos souvenirs et à nos pensées intérieures, ce qui en fait un élément crucial de notre expérience sensorielle pratique. Lorsque nous sommes en présence d’une odeur agréable, comme celle d’un parfum bien conçu, elle peut rapidement améliorer notre humeur, induire des souvenirs vivaces et créer un sentiment de confort et de bien-être.

L’un des nombreux éléments remarquables des parfums pourrait être leur capacité à évoquer des souvenirs. Une odeur particulière peut nous transporter dans le passé, en nous rappelant des personnes, des lieux ou des moments que nous pensions avoir oubliés. Ce phénomène est connu sous le nom d' »effet de mémoire proustien », du nom de l’écrivain français Marcel Proust, qui a décrit de manière célèbre le fait de tremper une madeleine dans du thé vert et d’être inondé de souvenirs de son enfance.

Les parfums deviennent les dépositaires de nos souvenirs. Une bouffée du parfum qu’un être cher avait l’habitude de porter peut nous rappeler la chaleur de sa présence, même longtemps après sa disparition. De même, un parfum utilisé lors d’un événement marquant de notre vie peut contenir les émotions et les souvenirs liés à cette minute, nous permettant de les raviver d’une simple vaporisation.

La force d’enchantement des parfums peut être attribuée à la science complexe des senteurs. Les parfumeurs, ou « nez », sont des artisans expérimentés qui mélangent de nombreux ingrédients aromatiques pour créer des fragrances uniques. Ces composés peuvent provenir de sources naturelles telles que les fleurs, les fruits frais et les épices, ou être synthétisés en laboratoire pour obtenir certains profils olfactifs.

Le système olfactif de notre cerveau est très complexe, avec des millions de récepteurs sensoriels qui détectent et différencient des milliers de substances odorantes. Lorsque nous respirons un arôme, ces récepteurs envoient des signaux au bulbe olfactif, qui traite l’information et la transmet au système limbique du cerveau. Il s’agit en fait de la partie du cerveau humain responsable des sentiments et des souvenirs.

Le lien étroit entre le système limbique et le système olfactif explique pourquoi les arômes ont un impact aussi profond sur nos pensées intérieures et nos souvenirs. Les parfumeurs influencent ce lien en élaborant avec soin des parfums conçus pour évoquer des pensées spécifiques ou déclencher des souvenirs particuliers.

Les parfums exercent une influence considérable sur notre bien-être émotionnel. Les différentes senteurs peuvent avoir des effets variés sur notre humeur et notre comportement. Par exemple, les parfums floraux, comme la rose ou le jasmin, sont souvent associés à des sentiments de bonheur et de relaxation. À l’inverse, les parfums d’agrumes, comme le citron ou la bergamote, peuvent être revigorants et énergisants.

En plus d’avoir un impact sur notre état d’esprit, les parfums peuvent également influer sur la façon dont les autres nous perçoivent. Un parfum bien choisi peut laisser une impression positive et durable sur les personnes que nous rencontrons. C’est pourquoi de nombreuses personnes considèrent le port d’un parfum comme un élément essentiel de leur hygiène quotidienne.

L’industrie de l’eau de Cologne est consciente du pouvoir des parfums et de leur lien avec l’esprit. Ces données sont exploitées dans le marketing et la stratégie de marque des parfums. Le titre, l’emballage et les campagnes publicitaires associés à un parfum sont soigneusement conçus pour créer une certaine image et évoquer certaines émotions.

Par exemple, un parfum intitulé « Eternal Romantic endeavors » peut être commercialisé avec des images d’un couple en train de s’embrasser passionnément, évoquant ainsi des émotions d’amour et de désir. Ces méthodes de commercialisation permettent non seulement d’attirer les consommateurs, mais aussi de renforcer le lien émotionnel entre le parfum et l’expérience souhaitée.

Les préférences individuelles jouent un rôle important dans la manière dont les parfums pénètrent dans le cerveau. Chaque individu a un profil olfactif unique, ce qui signifie que ce qui est agréable pour une personne ne le sera pas pour une autre. Nos expériences antérieures, notre milieu culturel et notre patrimoine génétique influencent tous nos préférences en matière de parfum.

Le processus de choix d’une eau de Cologne est très individuel et implique souvent des essais et des erreurs. Certaines personnes aiment les parfums légers et aériens, tandis que d’autres gravitent autour des senteurs profondes et épicées. Les amateurs de parfums passent souvent du temps à explorer différentes senteurs et à tester les sensations qu’elles leur procurent.

En résumé, le bon arôme des parfums est plus qu’une simple sensation agréable ; c’est un outil puissant qui pénètre au plus profond de nos pensées et de nos émotions. Les parfums ont la capacité unique d’évoquer des souvenirs, d’influencer notre humeur et de laisser une impression durable sur nous-mêmes et sur ceux qui nous entourent. La science des senteurs, associée à un marketing efficace et au désir personnel, contribue au monde enchanteur de la parfumerie. Alors, la prochaine fois que vous choisirez un parfum, gardez à l’esprit que vous ne choisissez pas seulement un parfum, mais un voyage olfactif dans vos propres pensées.

Le design de l’énergie du futur est une quête passionnante et cruciale pour répondre aux défis mondiaux tels que le changement climatique, la demande croissante en énergie et la nécessité de réduire notre dépendance aux combustibles fossiles. À mesure que nous nous tournons vers un avenir plus durable, la manière dont nous concevons, produisons et utilisons l’énergie joue un rôle central dans la création d’une planète plus propre et plus équilibrée sur le plan environnemental. L’énergie du futur doit être à la fois innovante et respectueuse de l’environnement pour répondre à ces impératifs.

L’une des tendances les plus marquantes dans le design de l’énergie du futur est la transition vers des sources d’énergie renouvelable. L’énergie solaire et éolienne, entre autres, jouent un rôle de plus en plus important dans la production d’électricité à l’échelle mondiale. Les panneaux solaires et les éoliennes ont considérablement évolué en termes de conception et d’efficacité, rendant l’énergie renouvelable plus accessible et abordable pour un plus grand nombre de personnes.

Le stockage de l’énergie est un autre aspect clé du design de l’énergie du futur. Les technologies de stockage, telles que les batteries lithium-ion, connaissent des avancées significatives, ce qui permet de stocker l’énergie produite par les sources renouvelables pour une utilisation ultérieure, y compris en périodes de faible production. Cette évolution dans la conception du stockage de l’énergie facilite l’intégration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques existants.

L’efficacité énergétique est un principe fondamental du design de l’énergie du futur. Les bâtiments, les véhicules et les appareils électroménagers sont conçus pour consommer moins d’énergie tout en offrant des performances équivalentes, voire supérieures. Les normes d’efficacité énergétique et les certifications environnementales sont devenues courantes, incitant les fabricants et les concepteurs à innover dans ce domaine.

La décentralisation de la production d’énergie est également une tendance majeure. Les micro-réseaux électriques et les installations de production d’énergie à petite échelle permettent aux communautés de générer leur propre électricité localement, souvent à partir de sources d’énergie renouvelable. Cette approche réduit les pertes de transmission et accroît la résilience du réseau électrique.

Le design de l’énergie du futur intègre également la numérisation et l’automatisation. Les technologies de l’Internet des objets (IoT) permettent de surveiller et de gérer plus efficacement la production et la consommation d’énergie, contribuant ainsi à une utilisation plus intelligente et plus durable des ressources énergétiques.

La mobilité électrique est un autre élément important du design de l’énergie du futur. Les véhicules électriques, alimentés par des batteries, gagnent en popularité à mesure que la technologie s’améliore. L’infrastructure de recharge rapide se développe pour soutenir cette transition vers une mobilité plus propre.

La conception de l’énergie du futur implique également de repenser les sources traditionnelles d’énergie, telles que l’énergie nucléaire et les combustibles fossiles, en les rendant plus sûres et plus respectueuses de l’environnement. La recherche et l’innovation continuent d’explorer de nouvelles approches pour réduire les émissions de carbone tout en maintenant une production d’énergie fiable.

En conclusion, le design de l’énergie du futur repose sur l’innovation, la durabilité et l’efficacité. À mesure que nous progressons vers un avenir plus respectueux de l’environnement, il est essentiel de continuer à développer et à mettre en œuvre des technologies et des pratiques qui favorisent une utilisation responsable de l’énergie. Le design de l’énergie du futur joue un rôle clé dans la construction d’un avenir plus propre, plus équilibré et plus durable pour notre planète et ses habitants.

La cuisine n’est pas seulement une nécessité ; c’est une forme d’art, une recherche scientifique et une source d’excitation et d’exploration sans fin. Le monde des délices culinaires offre un vaste champ de créativité, d’expérimentation et de découverte. Que l’on soit novice ou chef cuisinier expérimenté, le plaisir d’explorer les aliments tout en les cuisinant est un voyage comme il n’en existe guère d’autre. Dans cet essai de 900 mots, nous allons nous plonger dans le monde passionnant de l’exploration culinaire, en discutant de l’importance d’essayer de nouveaux ingrédients, de nouvelles stratégies et de nouveaux plats, ainsi que du plaisir de partager ces rencontres avec la famille et les amis.

L’un des aspects les plus passionnants de la cuisine est la possibilité d’expérimenter une grande variété d’ingrédients. Qu’il s’agisse d’assaisonnements exotiques ou de produits d’origine locale, chaque élément offre un profil d’utilisateur et une structure de saveur distincts. L’utilisation d’ingrédients nouveaux nous permet d’élargir nos perspectives culinaires et de découvrir de nouveaux goûts et de nouvelles sensations.

Imaginez que vous vous promeniez dans un marché de producteurs animé, vos sens éveillés par les couleurs éclatantes et les arômes parfumés des fruits, des légumes et des herbes fraîches. C’est là que vous pouvez tomber sur un fruit frais à l’aspect particulier ou sur une herbe rare, ce qui éveille votre intérêt. En essayant ces ingrédients dans vos recettes, vous obtiendrez des résultats surprenants et délicieux. La première bouchée d’un fruit du dragon ou même le parfum terreux d’une truffe propre peuvent vous transporter vers des territoires culinaires inexplorés.

Tester les ingrédients, c’est aussi s’intéresser aux différentes spécialités ethniques et locales. Par exemple, si vous n’avez jamais cuisiné avec de la pâte miso ou du tahini, vous manquez les riches saveurs umami de la cuisine japonaise ou la richesse mousseuse des plats du Moyen-Orient. En incorporant ces ingrédients dans vos préparations culinaires, vous pouvez ouvrir votre palais à une arène de nouveaux goûts et de nouvelles compositions.

Le monde de la préparation des aliments est un trésor de techniques qui ne demandent qu’à être apprises. Qu’il s’agisse de perfectionner l’expertise du couteau, de maîtriser les subtilités de la cuisson sous vide ou d’apprendre l’équilibre délicat de l’accord des vins, l’exploration des arts culinaires est un voyage à travers un vaste paysage d’expertise et de connaissances.

Prenons, par exemple, l’acte apparemment simple de créer des pâtes à partir de rien. Mélanger de la farine et des œufs pour créer des pâtes, puis les étaler en feuilles minces comme du papier, peut être une expérience gratifiante. En affinant progressivement votre approche, vous constaterez les subtiles variations de texture et de saveur qui résultent de la fabrication de nouvelles pâtes. Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de la manière dont l’amélioration de vos compétences culinaires peut vous faire passer à un autre niveau de plaisir.

En outre, le fait de bricoler avec différentes méthodes de cuisson, comme le gril, le braisage ou la cuisson, vous permet d’obtenir les nuances de saveur et de texture que chaque technique confère à vos plats. Rôtir un poulet, par exemple, peut donner des résultats très différents en fonction de la température et du temps de cuisson, ce qui vous permet d’adapter votre repas à vos préférences exactes.

Le monde est un véritable creuset de civilisations, chacune ayant ses propres traditions culinaires et ses propres goûts. L’exploration des repas par le biais de la cuisine constitue la plateforme idéale pour mélanger ces diverses influences et créer des fusions culinaires à la fois passionnantes et savoureuses.

Prenons l’exemple de la fusion des cuisines mexicaine et coréenne, cours de cuisine à Toulon souvent appelée « Ko-Mex ». Ce mélange associe les saveurs saisissantes et épicées du barbecue coréen aux ingrédients frais et vibrants de la cuisine mexicaine. Le résultat ? Des plats alléchants comme les tacos au bulgogi et les quesadillas au kimchi, qui offrent un fabuleux mélange de saveurs et de compositions, illustrant la magie qui se produit lorsque les traditions culinaires s’entrechoquent.

L’un des aspects les plus satisfaisants de l’exploration des arts culinaires est la possibilité de parler de ses chefs-d’œuvre avec ses amis et sa famille. La cuisine devient une rencontre communautaire, un moyen d’interagir avec les personnes aimées et de produire des souvenirs durables.

L’organisation d’un dîner ou d’un repas-partage vous permet de présenter vos découvertes culinaires et de voir vos invités apprécier chaque bouchée. Les sourires, les rires et l’admiration sincère que suscitent vos efforts rendent l’ensemble du processus de préparation des aliments encore plus agréable. Partager votre passion pour les repas avec d’autres personnes peut être une expérience profondément enrichissante qui renforce les liens et crée des moments précieux.

En outre, apprendre à cuisiner à d’autres personnes et les encourager à explorer le monde de la cuisine est assurément une expérience incroyablement gratifiante. Transmettre ses connaissances et ses compétences à la prochaine génération de cuisiniers permet de perpétuer le plaisir de l’exploration culinaire.

Sur la planète de la cuisine, chaque repas est une occasion d’aventure et de découverte. L’exploration des aliments par le biais de la préparation des aliments nous permet d’adopter de nouveaux composants, de maîtriser des techniques culinaires et de mélanger différentes saveurs et cultures. C’est un voyage qui éveille nos papilles, sollicite nos facultés sensorielles et nous rapproche des gens que nous aimons. Alors, la prochaine fois que vous vous mettrez aux fourneaux, rappelez-vous que la cuisine n’est pas seulement un moyen de se nourrir ; c’est aussi une exploration agréable des possibilités infinies que les aliments ont à offrir. Saisissez-le à bras-le-corps et vous découvrirez que le plaisir ne s’arrête jamais dans le monde des plaisirs culinaires.

Thomas Hobbes (1588-1679), philosophe anglais du XVIIe siècle, est l’une des figures marquantes de la pensée politique et morale. Son œuvre majeure, « Leviathan », publiée en 1651, expose sa vision de la société humaine et de l’État. Hobbes est connu pour son concept du « contrat social » et sa défense d’un pouvoir souverain absolu pour garantir la paix et la sécurité. Dans cet article, nous explorerons en profondeur la philosophie de Thomas Hobbes, ses principales idées et son influence sur la pensée politique moderne.

La Nature Humaine selon Hobbes

Pour comprendre la philosophie de Hobbes, il est essentiel de commencer par sa conception de la nature humaine. Selon lui, l’état de nature est un état hypothétique où les individus vivent sans gouvernement ni autorité centrale. Dans cet état, les humains sont guidés par leur instinct de survie et de désir de puissance. La quête du pouvoir et des ressources conduit à un état de guerre perpétuelle où chaque individu est en conflit avec les autres. Hobbes décrit cet état comme « la guerre de tous contre tous » (bellum omnium contra omnes).

Dans cet état de nature chaotique et dangereux, la vie est « solitaire, pauvre, méchante, brutale et brève » (solus, prorsus pauper, vile, bestiale et breve). Hobbes considère la nature humaine comme égoïste et compétitive, motivée par la peur et le désir de pouvoir.

Le Contrat Social et la Naissance de l’État

Pour échapper à l’état de nature destructeur, Hobbes propose le concept du « contrat social ». Selon lui, les individus abandonnent une partie de leur liberté naturelle et transfèrent leur pouvoir à un souverain absolu, souvent représenté par un monarque ou un gouvernement central. Ce transfert de pouvoir est basé sur un acte de consentement collectif où les individus cèdent volontairement leurs droits en échange de la sécurité et de la stabilité offertes par l’État.

Hobbes considère que ce contrat social est irrévocable, et le pouvoir du souverain doit être absolu pour maintenir l’ordre et la paix dans la société. Selon lui, l’État est nécessairement autoritaire et doit disposer du « droit du glaive » (jus gladii) pour faire respecter la loi et protéger ses citoyens. En établissant un pouvoir central fort, Hobbes espère mettre fin au chaos et à la violence qui caractérisent l’état de nature.

La Légitimité du Pouvoir Souverain

La justification du pouvoir souverain dans la philosophie de Hobbes repose sur la protection de la vie et de la propriété des individus. Selon lui, les sujets consentent à se soumettre au pouvoir du souverain car celui-ci garantit leur sécurité et préserve leur vie. Le pouvoir du souverain est donc légitime car il découle du consentement des gouvernés et vise à protéger leur bien-être.

Hobbes soutient également que le pouvoir souverain est d’origine divine, car il est établi par Dieu pour mettre fin à la guerre et à l’anarchie. Le souverain agit comme le représentant de Dieu sur terre et exerce son autorité en vertu du mandat divin.

L’État Absolu et le Contrôle des Citoyens

Dans l’État selon Hobbes, le souverain possède un pouvoir absolu et incontestable. Il détient le monopole de la force et de la justice, ce qui lui permet de maintenir l’ordre et de réprimer toute opposition. Hobbes rejette l’idée de séparation des pouvoirs et considère que la division du pouvoir affaiblit l’État et peut conduire à des conflits internes.

Les citoyens, en échange de leur sécurité, doivent obéir aux lois et aux commandements du souverain sans contestation. La désobéissance est considérée comme un acte de trahison et peut être punie de manière sévère. Hobbes considère que l’obéissance aux lois est un devoir moral envers l’État et que le maintien de l’ordre est essentiel pour la stabilité et la survie de la société.

La Critique et l’Influence de la Philosophie de Hobbes

La philosophie de Hobbes a suscité de nombreuses critiques et débats depuis sa publication. Certains ont remis en question sa vision pessimiste de la nature humaine, arguant que les individus sont également capables d’empathie, de coopération et de comportements altruistes.

Ses idées sur un État absolu et autoritaire ont également été critiquées pour leur potentiel d’abus de pouvoir et de violation des droits individuels. Les penseurs libéraux ultérieurs, tels que John Locke, ont contesté la nécessité d’un pouvoir souverain absolu et ont défendu l’idée de droits naturels inaliénables pour les individus.

Malgré les critiques, la philosophie de Hobbes a exercé une influence significative sur la pensée politique moderne. Ses idées sur le contrat social et la nécessité d’un pouvoir central fort ont inspiré des penseurs tels que Rousseau et Kant. La notion d’État souverain et de monopole de la force est également un pilier des théories politiques contemporaines.

Conclusion

La philosophie de Thomas Hobbes a profondément marqué l’histoire de la pensée politique. Son concept du contrat social et de l’État souverain a jeté les bases d’une nouvelle compréhension du rôle de l’État dans la société. Hobbes était un observateur perspicace des comportements humains et a cherché à comprendre comment l’ordre et la stabilité pourraient être atteints dans un monde perçu comme chaotique et imprévisible. Sa quête de la paix et de la sécurité a conduit à la défense d’un pouvoir souverain absolu, établissant ainsi les fondements d’une théorie politique qui continue de susciter des débats et des réflexions aujourd’hui.

La technologie furtive a transformé la conception et l’efficacité des avions de chasse depuis sa création. La capacité de fonctionner sans être détecté a permis aux avions de chasse d’échapper aux systèmes radar de l’adversaire, d’effectuer des missions de surveillance et de frapper des objectifs avec une précision et une exactitude accrues. Cet article présente l’impact de la technologie furtive sur la conception et l’efficacité des avions de chasse, ainsi que les principes de la technologie furtive, son développement traditionnel et les implications de la furtivité sur les combats modernes à l’oxygène.

La technologie furtive est fondée sur le principe de la réduction de la signature radar d’un aéronef, ou « section transversale radar » (RCS). La SER est en fait une mesure de la détectabilité d’un objet physique par le radar, et elle dépend de la taille, avions expérimentaux de la forme et des ressources de l’objet. Pour réduire la RCS de l’avion de chasse, les concepteurs emploient plusieurs techniques, notamment en façonnant l’avion de manière à dévier les ondes radar loin du récepteur radar, en utilisant des fournitures absorbant les ondes radar pour réduire les réflexions et en réduisant l’utilisation d’arêtes tranchantes et d’éléments saillants susceptibles de révéler les ondes radar.

La technologie moderne de la furtivité a été développée pour la première fois dans les années 1970 et 1980 par les États-Unis pendant la guerre froide. Le premier avion furtif opérationnel a été le F-117 Nighthawk, qui est entré en service en 1983. Le F-117 utilisait un mélange de composants de mise en forme et d’absorption radar pour réduire sa RCS, ce qui le rendait difficile à repérer pour les systèmes radar adverses. Le succès du F-117 a conduit au développement d’autres avions furtifs, tels que le bombardier B-2 Spirit et l’avion de chasse F-22 Raptor.

L’intégration de l’innovation technologique en matière de furtivité dans le style des avions de chasse a eu un impact significatif sur la conception générale de ces appareils. Les avions furtifs ont des formes distinctives, avec des surfaces planes, des bords circulaires et des aspects mélangés conçus pour dévier les ondes radar loin du récepteur radar. L’utilisation de composants absorbant les ondes radar a également un effet sur le poids et la structure de l’avion, ce qui nécessite de nouvelles fournitures et techniques de développement.

L’un des principaux avantages de la technologie furtive est la capacité d’échapper aux systèmes radar de l’ennemi, ce qui permet aux avions de chasse d’opérer sans être découverts et de mener des assauts surprise. Cela a changé la nature des combats aériens, les avions furtifs étant en mesure de frapper des cibles situées loin derrière les lignes ennemies avec une précision accrue et un risque d’interception réduit.

Une autre influence de la technologie furtive sur la conception des avions de combat est sans aucun doute l’exposition accrue des capacités de combat électronique. Les avions furtifs comptent beaucoup sur les contre-mesures électroniques pour brouiller les systèmes radar de l’ennemi et perturber les télécommunications. Cela nécessite des capteurs innovants, des équipements de télécommunications et des systèmes de combat électronique intégrés dans la conception et le style de l’avion.

L’utilisation de la technologie furtive a eu des effets considérables sur la maîtrise de l’espace aérien contemporain. Les avions furtifs sont devenus une composante importante de la puissance aérienne, et les pays investissent massivement dans le développement et l’acquisition de ces appareils. La possibilité d’opérer sans être découvert a également entraîné des changements dans la stratégie de l’armée, avec un accent accru sur les attaques à longue distance et l’utilisation de véhicules aériens sans pilote (UAV) pour la reconnaissance et la surveillance.

Cependant, la technologie de la furtivité n’est pas une solution miracle, car ses performances sont limitées. De nouveaux systèmes radar, par exemple le radar à balayage électronique actif (AESA), sont capables de détecter les avions furtifs à plus longue distance avec une plus grande précision et une plus grande fiabilité. En outre, l’utilisation de dispositifs infrarouges et visuels permet toujours de reconnaître un avion furtif.

La technologie furtive a eu un impact significatif sur le style et les performances des avions de chasse , permettant aux aéronefs d’opérer sans être découverts et de mener des attaques de précision. L’intégration de la technologie furtive dans la conception des avions de chasse a nécessité de nouveaux matériaux, de nouvelles techniques de construction et de nouvelles capacités de combat électronique. L’utilisation d’avions furtifs a modifié la nature des combats dans l’atmosphère, en mettant davantage l’accent sur les frappes à longue portée et les systèmes sans pilote. Toutefois, les nouveaux systèmes radar et les nouvelles méthodes de détection continuent de remettre en cause l’efficacité de la technologie furtive.

Bien que la question principale se présente comme naïvement idéaliste, car la politique est rarement agréable, elle sert à attirer l’attention sur le fait qu’aux États-Unis, notre culture commerciale est devenue encore plus le résultat d’une campagne concertée et bien financée pour déplacer les valeurs vers la droite afin de permettre le démantèlement du New Deal et d’autres filets de sécurité sociale. Mémo Google Powell « si vous ne me croyez pas.
Cependant, on peut également attribuer au moins une partie de ce changement aux économistes devenant les seuls spécialistes des sciences sociales à avoir une place à la table des politiques. Nul autre que John Maynard Keynes n’était mal à l’aise avec la déférence avec laquelle les membres de sa discipline étaient traités (cela a encore plus de sens lorsque vous réalisez que Keynes ne croyait pas que les économies ont une propension à l’auto-correction, une croyance qui est difficile). câblé dans les modèles économiques traditionnels et est nécessaire pour les prévisions; voir ECONNED pour plus de détails). Comme l’a dit Keynes: si les économistes pouvaient se faire passer pour des personnes humbles et compétentes au même niveau que les dentistes, ce serait magnifique. »
Comme les lecteurs le savent probablement, étudier l’économie rend les gens plus égoïstes. Le mouvement du droit et de l’économie a contribué à approfondir ces valeurs dans le tissu de la vie américaine. Depuis ECONNED:
La troisième voie pour promouvoir et institutionnaliser l’idéologie du marché libre était d’inculquer les juges. Ce fut l’une des actions les plus ambitieuses que la droite radicale pouvait prendre. Les précédents sont puissants et le banc se retourne lentement. Un succès ici rendrait la révolution des marchés libres difficile à inverser.
Alors que des universitaires conservateurs comme Richard Posner et Richard Epstein de l’Université de Chicago ont formé certains des premiers juristes de droite, l’avocat Henry Manne a donné à l’effort une portée beaucoup plus grande. Manne a créé ses cours de droit et d’économie pour les juges, qui sont devenus le Law and Economics Center, qui en 1980 est passé de l’Université de Miami à Emory à Atlanta et finalement à l’Université George Mason.
Manne avait obtenu le soutien de plus de 200 sponsors conservateurs, dont certains connus pour leurs opinions d’extrême droite, comme Adolph Coors Company, ainsi que de nombreuses grandes sociétés américaines qui finançaient également l’effort de déréglementation.
Manne est souvent décrite comme un entrepreneur dans le domaine des idées. Il a pris note du fait qu’à l’époque, l’Université de Chicago avait l’une des rares facultés de droit à solliciter des financements auprès de grandes sociétés. Manne a cherché à créer une nouvelle faculté de droit, non pas selon les principes classiques de la brique et du mortier (ses efforts ici ont échoué), mais en tant que réseau. Il a voulu devenir grossiste, enseignant des professeurs de droit et des juges, mais bien que Manne ait présenté ses cours comme des professeurs d’économie d’un point de vue juridique, ils avaient un fort parti pris idéologique:
Le centre est dirigé par Henry Manne, un avocat d’entreprise qui s’est engagé à démolir ce qu’il appelle le mythe de la responsabilité des entreprises. » Chaque fois que j’entends un homme d’affaires reconnaître l’intérêt public dans ce qu’il fait », prévient Manne, il invite le contrôle politique sur ses activités.» Au centre de Manne à Miami, les juges intéressés apprennent à rédiger des décisions contre un tel contrôle politique extérieur inscrit dans les nouvelles normes d’efficacité du marché.58
Manne a abordé son effort non seulement comme une éducation, mais comme un mouvement politique. Il n’accepterait pas de professeurs de droit dans ses cours à moins qu’au moins deux ne viennent d’une même école, afin qu’ils puissent se soutenir mutuellement et inciter d’autres personnes de la faculté de droit et d’économie de la pensée à être embauchées.
Le programme s’est élargi pour inclure des séminaires pour les juges, une formation aux questions juridiques pour les économistes et un institut d’économie pour les assistants du Congrès.
Par Matt Hawkins, co-fondateur de Compassion in Politics. Il a travaillé pour un certain nombre de causes sociales et environnementales, y compris la campagne internationale lauréate du prix Nobel pour l’abolition des armes nucléaires, qui a obtenu l’adoption d’une loi interdisant les armes nucléaires à l’ONU, et la campagne pour un partenariat civil égal qui a réussi à faire pression pour permettre à des les couples sexuels ont le droit d’obtenir un partenariat civil. Publié à l’origine sur openDemocracy
De temps en temps, vous tombez sur un livre, un film, un article ou une émission de télévision qui vous aide à donner un peu plus de sens au monde. J’ai eu une telle expérience récemment en lisant The Compassionate Mind Riche en théorie de l’évolution et en conseils pratiques, le livre de Gilbert décrit comment le rapprochement de nos cerveaux «  mammifères  » et «  humains  » a créé des capacités apparemment incompatibles d’amour et de destruction. La société moderne, soutient-il, a été structurée de manière à encourager les seconds tout en diminuant les premiers à travers nos économies, les histoires que racontent nos politiciens et les exemples qu’ils donnent.
Il est peut-être inhabituel qu’un livre axé sur l’histoire évolutive de notre cerveau plante les graines d’un nouveau mouvement politique, mais c’est ce que le livre de Gilbert a fait pour moi, ainsi que des travaux d’autres auteurs de Daniel Dennett à Martha Nussbaum I également. a trouvé une amie et collègue, l’auteure et militante Jennifer Nadel, qui faisait un voyage similaire au mien, qui venait de publier un livre sur la façon de vivre une vie plus compatissante – bien que le sien ait commencé en suivant les progrès de la Charte de la compassion, fondée par l’historienne Karen Armstrong
Il nous a paru absurde qu’il n’y avait pas de pont entre la recherche de pointe sur la valeur de la compassion pour aider les gens à surmonter la maladie mentale et à vivre une vie meilleure, et les figures de proue de la société qui sont les plus responsables de l’établissement des valeurs par lesquelles les sociétés en direct: nos politiciens et les médias. En fait, l’inverse est vrai: un modèle économique néolibéral développé dans les années 1980 et dépourvu de valeur scientifique a convaincu les gens qu’ils sont définis par l’égoïsme, la cupidité et le vice. Il a également créé un système politique qui place le parti au-dessus du progrès universel, des majorités au Parlement sur la collaboration et l’obtention du pouvoir sur les moyens utilisés pour l’obtenir.
Que peut-on faire pour renverser ce récit destructeur? Des campagnes spécifiques pourraient aider, mais à moins que les hypothèses directrices sur lesquelles nous vivons soient modifiées, il n’y aura pas de transformation durable à long terme. Nous avons donc décidé de plonger nos orteils dans l’eau en lançant une nouvelle initiative appelée Compassion in Politics début 2018.
Alors que l’austérité continue de faire souffrir et souffrir les plus vulnérables de la société et que les inégalités augmentent, c’est le moment opportun pour lancer cette initiative. La crise de santé mentale s’aggrave d’année en année et le rapport alarmant publié par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) au début du mois d’octobre prévient que, à moins que nous ne changions radicalement de cap, un réchauffement climatique irréversiblement dommageable pourrait être survenu en moins de une génération. Le Brexit sépare la Grande-Bretagne et, aux États-Unis, Donald Trump a profité de sa propre politique toxique et continue de la colporter.
Peut-être à cause de ce terrain (malheureusement) fertile, la réponse à notre message a jusqu’à présent été encourageante. Nous avons reçu des messages de soutien d’un large éventail de particuliers et d’organisations, dont Noam Chomsky, Laurie Penny, Show Racism the Red Card et des députés dont Caroline Lucas, et notre première conférence a eu lieu à Oxford le week-end dernier avec un public nombreux et enthousiaste. qui nous a aidés à planifier les prochaines étapes de la campagne. Se rassemblant de tous les horizons, le public était uni par un engagement commun à démystifier la vision mythologique populaire des humains comme une race d’égocentrique obsédée par soi-même et à construire un nouveau système politique forgé par la compassion – un engagement à comprendre les autres et les accompagner dans toutes les difficultés qu’ils peuvent rencontrer.
Bien sûr, la conférence a également soulevé de nombreuses questions: la compassion est-elle suffisante? Où se situe la colère? Avons-nous besoin de compassion uniquement pour «le peuple» ou pour les politiciens aussi? Et peut-être le plus pertinemment, comment pouvons-nous changer une culture qui a été gavée du message que nous sommes tous intrinsèquement égoïstes et que la seule façon de gérer cette condition est de construire une société qui exploite ces valeurs par le biais d’une croissance, libre -économie de marché?
Sur le dernier de ces points, je pense que nous avons déjà commencé à parvenir à une entente. Dans son discours d’ouverture à la conférence, Lord Dubs, le pair travailliste et militant pour les enfants réfugiés, a réitéré sa conviction que le public britannique veut «  faire la bonne chose  » – ils veulent être compatissants et ils veulent que la Grande-Bretagne soit considérée comme nation bienveillante. Je pense qu’il a raison, mais je reconnais également que notre capacité à respecter ces normes est entravée par des normes et des structures sociales, économiques et politiques qui donnent la priorité à la fabrication d’argent, à la possession de trésors et au comportement de recherche de statut.
Nous devons donc changer le langage utilisé par les politiciens et la presse, et nous devons partager nos propres histoires, exemples et engagement envers la compassion dans la pratique afin de saper l’hégémonie culturelle existante. Et cela signifie transformer les institutions en termes concrets en encourageant, par exemple, beaucoup plus de collaboration entre les partis, en mettant fin au style de débat au Parlement et en établissant un nouveau code de conduite compatissant pour les députés.
Chaque nouvelle politique émise par le gouvernement devrait prouver qu’elle améliorera – et a amélioré – la vie de ceux qui ont le plus besoin d’aide; qu’il a été élaboré dans un esprit de coopération avec d’autres parties qui utilise un débat respectueux pour améliorer les politiques avec le degré de contrôle approprié; et qu’il n’affecte pas négativement la vie des générations futures. Les séquelles de l’austérité et de la dégradation du climat sont une preuve suffisante que cela n’a pas été le cas par le passé. Pensez à cela est une sorte de «test de compassion» à intégrer dans la prise de décision.
Dans le monde des médias, nous avons besoin de nouveaux codes de conduite qui engagent les rédacteurs en chef à éviter les calomnies personnelles et les stéréotypes. En vertu d’un tel code, les attaques corrosives contre la presse en tant qu’ennemis du peuple « par le président Trump et d’autres, ou la description incendiaire de Boris Johnson des femmes musulmanes comme ressemblant à des boîtes aux lettres », ne seraient jamais autorisées ou tolérées.
Il est également important de travailler avec les politiciens sur des réformes du processus d’élaboration des politiques qui facilitent le travail entre partis, tout en aidant à augmenter le nombre de représentants au Parlement ou au Congrès issus de milieux moins privilégiés afin que ceux qui entrent en politique aient une meilleure compréhension de la la vie des gens qu’ils gouvernent.
Naturellement, des idées comme celles-ci se heurteront à ceux qui soutiennent que la compassion est trop faible ou trop vague pour guider la sphère politique ou économique et que seule une rationalité froide permet une bonne prise de décision. À ces détracteurs, je soulèverais un certain nombre de réponses.
Premièrement, être compatissant dans un monde qui vous apprend à être autrement est courageux. Pour se tourner vers la souffrance et non pour la détourner, et en faire la pièce maîtresse de vos décisions, il faut du courage et de la détermination.
Deuxièmement, nier le rôle de l’émotion en politique, c’est nier que les êtres humains sont au cœur du fonctionnement de la politique. Les émotions sont ce que nous sommes, et nous voulons donc que les gens qui entrent en politique (et deviennent ainsi responsables de la vie de millions de personnes) comprennent leurs émotions, les émotions des autres et comment les deux influencent leur prise de décision. Ce type d’intelligence émotionnelle devrait être une exigence essentielle pour toute personne qui envisage une carrière en politique, en affaires ou en journalisme.
Nous pouvons réaliser ce changement. Les graines sont déjà là – dans l’imagination des gens, dans leur désir d’un monde meilleur et dans les exemples qu’ils se donnent déjà les uns aux autres lorsqu’ils prennent soin de leur famille, de leurs amis et de leurs collègues. Nous l’avons déjà fait. Le National Health Service, par exemple, le «  Kindertransport  » qui a contribué à sauver la vie de 10 000 enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en leur offrant un sanctuaire en Grande-Bretagne et la légalisation de l’homosexualité et du mariage homosexuel – toutes ces choses et plus encore ont été construits sur une idée centrale: la compassion. La société peut sans aucun doute être façonnée à son image.

Si les rapports ont brisé que la startup financée par le projet de loi mensuel Gates a réussi à créer des températures de plus de mille diplômes Celsius en utilisant la technologie solaire, cela a porté un coup au charbon. Après tout, les secteurs de poids sont parmi les derniers bastions de l’énergie fossile en raison de sa capacité à créer des plages de températures très élevées que le vent solaire et le vent ne pourraient même pas approcher jusqu’à présent. Mais malgré cette découverte d’énergie solaire, le charbon, sale ou non, est significativement sans vie. Le moins cher des carburants non renouvelables reste un bien connu parmi les fonderies et les outils énergétiques. Sa consommation à l’international est certes en baisse, mais cette baisse n’a commencé qu’au cours des 10 dernières années. Dernièrement, la recherche a prédit que ces 12 mois verront une diminution de 3% de l’utilisation du charbon dans les archives à l’échelle mondiale, mais la fin du charbon n’est toujours pas en vue. « Il est évident que l’économie commerciale de la création de charbon ne semblera plus raisonnable dans de nombreuses régions du monde où il est vraiment moins cher de créer de l’énergie électrique à partir de gaz naturel et d’énergies renouvelables », a récemment déclaré un chercheur sur le réchauffement climatique à la BBC. Pourtant, il existe de nombreuses autres régions du monde où le charbon contribue encore à la meilleure perception financière pour un certain nombre de bonnes raisons, notamment un accès insuffisant aux technologies alternatives et également les ressources pour y investir. Entrez dans l’initiative de la boucle et de la route de la Chine… L’effort de la ceinture et de la route est certainement un plan d’achat mondial engagé créé par Pékin qui implique des projets d’installations valant globalement 12 billions de dollars et couvrant jusqu’à 126 pays. Beaucoup d’entre eux sont des lieux de construction et beaucoup doivent cependant se joindre à la croisade renouvelable en opposition au changement climatique. Mais le charbon étant largement disponible et peu coûteux, il stimulera l’industrialisation de ces endroits avec l’aide monétaire de la Chine. Recherche par Global Vitality Gardez un œil sur les estimations de Business Knights selon lesquelles ces endroits protégés par l’effort de la boucle et de la route pourraient se retrouver à gagner 66% des polluants de carbone dans le monde d’ici 2050. Cela pourrait améliorer leur niveau actuel de comptabilité pour 28% de l’international Les émissions de dioxyde de carbone et arrêteraient le reste des initiatives du monde dans la limitation de la chaleur augmente à 2 diplômes Celsius. Mais le charbon est-il la seule cause des polluants? Rarement. Un récent document de recherche de votre Global Carbon Task avait des nouvelles décevantes pour des millions de personnes concernées par le réchauffement climatique. Cette année, ont averti les auteurs, nos émissions de dioxyde de carbone ont atteint un niveau record malgré exactement ce qui a été fait pour arrêter l’augmentation de ces émissions. Faute: gaz. Les informations recueillies auprès des experts GCP ont révélé que le gaz naturel a changé de charbon en raison du plus grand propriétaire de voitures de développement de co2 polluants ces dernières années. Il fournit également devenir, en raison de sa grande quantité et de son faible coût, le meilleur moyen d’obtenir la production d’électricité dans l’un des plus grands pollueurs, les États-Unis. «L’essence naturelle peut créer beaucoup moins de polluants de dioxyde de carbone que le charbon, mais cela signifie simplement que vous préparez les aliments de la planète un peu plus lentement», a déclaré un directeur du Centre for Worldwide Environment Research aux plus récentes instances de York. « Et c’est avant même de s’engager dans les inquiétudes concernant les fuites de méthane », a ajouté Glen Peters, qui a aidé à rassembler les données pour ce dossier CGI.

Les compagnies aériennes cherchant à reprendre le vol, elles sont en fait à la recherche d’un certain temps alloué à la formation des aviateurs aux simulateurs de vol juste avant de pouvoir voyager à nouveau. Les simulateurs de vol sont une partie essentielle de la formation des pilotes. Il y a environ trois variables qui exercent une pression sur l’utilisation accrue des simulateurs de voyage dans l’éducation: la complexité des avions plus gros, le coût de leur procédure et également la complexité élevée du cadre de gestion du trafic du site Web aérien à travers lequel ils opèrent. Les simulateurs modernes reproduisent les avions exactement en ce qui concerne la dimension, la disposition et l’équipement du cockpit. De plus, ils identifient le réglage supplémentaire et donnent une sensation réaliste de voyager à travers le système de mouvement à trois axes sur lequel ils peuvent être positionnés. La principale utilisation des simulateurs de vol des compagnies aériennes serait peut-être de coacher des équipes en situation de crise, afin de pouvoir expérimenter des scénarios de première main qui ne peuvent pas être exposés en toute sécurité dans un coaching de voyage réel. Même ainsi, la simulation est également beaucoup moins coûteuse que l’utilisation d’un véritable avion pour le croisement de programmes et le coaching d’expertise. L’entraînement sur sim est si pratique que les équipes de vol sont parfois qualifiées sur un nouvel avion dans la sim avant de piloter l’avion lui-même. Deux premiers simulateurs de voyage ont vu le jour en Angleterre en dix ans après le voyage initial d’Orville et de Wilbur Wright. Ces personnes ont été conçues pour permettre aux pilotes de simuler de simples manœuvres d’aéronef dans environ trois proportions: les narines vers le haut ou vers le bas; aile gauche substantielle et droite réduite, ou inversement; et le lacet à gauche ou à droite. Il a fallu attendre 1929 pour que toute simulation absolument efficace, le formateur de liens Web, soit développé par Edwin A. Link, un aviateur et inventeur auto-informé de Binghamton, simulateur de vol The Big Apple. À ce moment-là, l’instrumentation de l’avion avait été entièrement conçue pour permettre aux avions de voyager «à l’aveugle» sur des appareils par vous-même, mais les pilotes d’avions éducatifs pour y parvenir comprenaient une chance considérable. Link a créé l’un des cockpit d’avion construit avec un panneau solaire et régule ce qui pourrait reproduire de manière réaliste chacun des mouvements de votre avion. Les pilotes d’avion peuvent utiliser l’appareil pour l’entraînement de l’appareil, manipulant les manettes basées sur les données des instruments de musique dans le but de maintenir le voyage à droite et sur scène ou la montée ou la descente gérée sans référence visuelle à aucun horizon, à l’exception de celui synthétique sur le panneau solaire de l’appareil. L’instructeur de conditionnement physique a été modifié en tant que technologies d’avions innovantes. Les compagnies aériennes commerciales ont commencé à profiter de l’entraîneur de lien vers le site Web pour la formation des pilotes et du You.S. le gouvernement fédéral a commencé à les acheter en 1934, achetant un nombre incalculable beaucoup plus à l’approche de la Seconde Guerre mondiale. Les développements technologiques dans la bataille, en particulier dans les gadgets, ont contribué à rendre la simulation de voyage de plus en plus pratique. L’utilisation réussie d’ordinateurs personnels analogiques au début des années 1950 a déclenché de nouvelles améliorations. Les postes de pilotage, la gestion et les affichages des appareils des compagnies aériennes sont devenus à ce moment-là si individualisés qu’il n’était plus possible d’essayer d’utiliser un entraîneur généralisé pour assembler des aviateurs pour voler presque n’importe quoi, même si les avions légers les plus faciles. Avec les années 1950, le You.S. Air Push utilisait des simulateurs qui reproduisaient avec précision les cockpits des avions. Tout au long du début des années 1960, les systèmes électroniques électroniques numériques et hybrides ont été suivis, ainsi que leur vitesse et leur souplesse ont révolutionné les solutions de simulation. Plus d’améliorations dans le PC et la technologie moderne de codage, en particulier l’introduction du simulateur de réalité Internet, ont permis de créer des circonstances de la vie quotidienne très sophistiquées.

Les modèles de risque sont au cœur de l’autocontrôle du secteur financier ainsi que de la supervision par les régulateurs. Cette chronique, la première de deux, aborde la question de savoir comment les modèles de risque sont mal utilisés dans la pratique par les praticiens et les superviseurs. Cette mauvaise utilisation fait échouer la gestion des risques au moment où elle est le plus nécessaire.
Les modèles de risques financiers ont été largement critiqués pour leurs échecs tant théoriques que pratiques, notamment lors de la récente crise financière. Malgré cela, toutes les propositions visant à réformer l’utilisation des modèles ont rencontré une certaine résistance. Ce n’est pas surprenant, étant donné que les modèles sont profondément ancrés dans la pratique de la finance.
Ces sentiments sont exprimés avec éloquence dans la conclusion d’un commentaire sur un récent article de Vox ;
En tant que gestionnaire de risques, je reconnais pleinement les lacunes de tout modèle basé ou calibré sur le passé. Mais j’ai également besoin de quelque chose de pratique, d’objectif et de compréhensible pour mesurer le risque, fixer et faire respecter les limites, et encourager les discussions sur les positions quand cela compte. Il est très facile de critiquer depuis le bord du chemin – veuillez proposer une alternative la prochaine fois. »
Notre objectif ici est de répondre aux défis tels que ceux mentionnés dans le commentaire de Jan-Peter en faisant des propositions spécifiques sur la façon dont les modèles de risque devraient être utilisés dans la pratique, et en identifiant comment les problèmes avec les modèles peuvent être évités. Pour un aperçu des aspects théoriques des modèles de risque, voir Danielsson (2009, 2011). Une analyse pratique des modèles peut être trouvée dans Macrae et Watkins (1998).
Nature du risque et des modèles de risque
Le risque financier est une prévision et non une mesure. Chaque prévision de risque est une évaluation incertaine des facteurs de risque sous-jacents, souvent avec de larges intervalles de confiance, résultant de l’incertitude des paramètres, de l’erreur de modèle et de la fouille des données, et contenant généralement un élément subjectif inconfortablement important. Même les estimations non paramétriques nécessiteront des choix tels que la période d’estimation.
Le risque financier ne peut être compris qu’en termes de modèle. Il peut s’agir d’un modèle formel, mais chaque fois qu’un utilisateur adopte une règle quelconque pour contrôler le risque, il doit y avoir un modèle impliqué par les règles adoptées. Par exemple, les restrictions du ratio de prêt impliquent un modèle simple selon lequel un plus grand nombre de prêts bancaires entraîne un plus grand risque. Un modèle plus complexe incorporant différents niveaux de risque de prêt et de risque opérationnel est implicite dans les pondérations de risque de Bâle II.
Malgré la dépendance au modèle et l’incertitude, les utilisateurs finaux ont tendance à percevoir les chiffres représentant le risque comme provenant d’une mesure scientifique – un Riskometer dans le langage de Danielsson ( 2009 )- plutôt que d’une procédure statistique incertaine. Les utilisateurs ont besoin de chiffres qu’ils peuvent utiliser pour convaincre leur patron, leur client ou leur régulateur. Les utilisateurs de modèles de risque préfèrent donc des prévisions de risque « objectives », alors que les prévisions accompagnées de réserves et d’incertitudes semblent moins objectives.
Nous soupçonnons que cela conduit les utilisateurs à préférer les logiciels de risque commerciaux qui fournissent un seul chiffre, non encombré d’intervalles de confiance, même si cela rend particulièrement difficile pour les utilisateurs d’évaluer la fiabilité des modèles sur étagère. Lorsque les intervalles de confiance sont estimés, leur fiabilité est souvent suspecte. Ceci est illustré succinctement par la déclaration de David Viniar, directeur financier de Goldman : « Nous voyions des choses qui étaient des mouvements de 25 écarts-types, plusieurs jours de suite » (Financial Times 2007). Cela ne peut que signifier que Goldman a grossièrement sous-estimé ses écarts types, rendant les intervalles de confiance beaucoup trop serrés.
Pourquoi les incertitudes dans les prévisions de risque sont-elles si élevées ?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les incertitudes dans les prévisions de risques sont plus élevées que ce que l’on suppose habituellement :
La période d’estimation du modèle est trop courte ;
Il y a des ruptures structurelles pendant la période d’estimation ;
L’espionnage des données et l’optimisation des modèles se produisent ;
Les portefeuilles sont optimisés, ce qui maximise les erreurs ;
Il est souvent nécessaire de prévoir des risques extrêmes.
Les deux premiers problèmes étant bien connus, nous voulons nous concentrer sur les trois derniers.
Fouinage des données et optimisation des modèles
Chaque étudiant en économétrie apprend le danger du fouinage des données. Si nous effectuons une seule régression, nous obtenons des intervalles de confiance corrects pour les estimations des paramètres et les prévisions, sous réserve de certaines hypothèses de base. Si, toutefois, nous arrivons au même modèle à la suite de l’optimisation d’un certain nombre de variables explicatives et de spécifications de modèle, ces hypothèses sont violées et les intervalles de confiance seront sous-estimés. Plus le modèle est complexe et plus l’ensemble de données est petit, plus la sous-estimation est importante.
L’inférence trompeuse que peut provoquer le fouinage des données est démontrée par Sullivan et al. (1999), qui montrent que des règles de trading technique apparemment statistiquement significatives ne le sont pas si les intervalles de confiance sont calculés correctement, en tenant compte de la recherche du meilleur modèle.
Des effets similaires sont à l’œuvre dans la prévision des risques. Les modèles de risque sont régulièrement validés par des tests à rebours, c’est-à-dire en examinant la manière dont un modèle prévoit les résultats du marché qui se sont déjà produits. Si le modèle donne de mauvais résultats, il est modifié, et le résultat final est certain de donner de bons résultats en échantillon, sur la période de back-testing.
Ces approches courantes de la modélisation du risque nous renseignent davantage sur le niveau d’optimisation du modèle que sur la façon dont le modèle se comportera hors échantillon à l’avenir. La plupart des modèles de risque en pratique nous semblent accorder trop d’importance à leur capacité à s’adapter aux événements passés, plutôt qu’à la prévision du risque hors échantillon. Les modèles de risque doivent être parcimonieux et testés sur une variété de turbulences du marché s’ils veulent minimiser le problème de l’espionnage des données et de l’optimisation des modèles. Le modèle le plus performant en matière de prévision a peu de chances d’être le meilleur pour saisir les événements historiques avec une grande précision.
Cela impose une limite fondamentale à ce que les systèmes de gestion des risques peuvent réaliser, en particulier en cas de crise, car les modèles parcimonieux ne peuvent fournir une grande précision, mais les modèles non parcimonieux sont susceptibles d’échouer hors échantillon.
Optimisation du portefeuille et maximisation de l’erreur
Un problème connexe découle de l’utilisation de modèles de risque dans l’optimisation de portefeuille et le contrôle du risque. Lorsque les modèles de risque sont une entrée directe dans les décisions de trading, fournissant des contraintes dures sur les positions risquées, le processus de trading sous-jacent et les portefeuilles s’adapteront selon toute probabilité aux faiblesses du modèle et les exploiteront.
Ce problème se pose dans la mesure où les traders optimisent les portefeuilles en vue d’obtenir un faible risque déclaré (ou, de manière équivalente, une faible utilisation du capital) et des rendements élevés, ce qui fait que les décisions de trading sont biaisées en faveur des actifs présentant un risque sous-estimé. En d’autres termes, le trader maximise l’exposition à la partie de l’univers des actifs dont les prévisions de risque sont biaisées, maximisant ainsi l’impact que cette erreur a sur le portefeuille. Cette maximisation de l’erreur peut affecter les positions de trading individuelles, les institutions et même le système financier dans son ensemble, comme l’illustre la récente crise.
Avant la crise, de nombreux produits de crédit structurés, tels que certaines tranches de CDO, avaient des notations de crédit AAA non méritées. Comme de nombreux investisseurs percevaient à juste titre le risque de ces tranches AAA comme plus élevé que celui des obligations d’entreprise AAA, leurs rendements étaient généralement un peu plus élevés que ceux des obligations d’entreprise AAA. Cela a rendu ces tranches attrayantes pour les investisseurs moins avertis qui évaluaient le risque uniquement sur la base des notations de crédit.
Ce n’est pas la taille du biais de tarification ni l’ampleur de l’événement qui est le principal coupable ici ; le marché des CDO représente une part relativement faible du total des actifs financiers. Le problème est que la présence de contraintes très strictes basées sur des modèles de risque inexacts (et la maximisation des erreurs qui en découle) a motivé certaines institutions financières à acquérir de grandes expositions à ces actifs. Cela a conduit à des pertes concentrées ayant des conséquences systémiques dommageables.
La maximisation de l’erreur, en tant que gestion active du risque, conduit à une volatilité réduite et à des queues plus larges. Le risque lié aux événements courants est mieux géré, au détriment d’événements extrêmes plus importants et plus fréquents. Plus les modèles de risque sont rigoureux pour contraindre les positions, plus les erreurs seront maximisées et plus les conséquences seront dramatiques lorsque les erreurs seront finalement révélées.
Tous les modèles de risque contiennent des erreurs et sont donc vulnérables à la maximisation des erreurs. Plus un modèle est utilisé largement et plus une contrainte est serrée, plus la maximisation des erreurs est grave. Cela plaide en faveur de l’hétérogénéité des modèles de risque. Dans le pire des cas, lorsqu’un modèle ou une approche unique se voit conférer une force réglementaire et est appliqué comme une contrainte dure à de nombreux portefeuilles, un petit problème dans les réglementations micro-prudentielles peut être élevé à un niveau systémique.
Les gestionnaires de risques sont bien conscients du potentiel de maximisation des erreurs. Cependant, nous soupçonnons que ce phénomène n’est pas bien compris par les cadres supérieurs ni correctement pris en compte par les concepteurs des réglementations financières.
Cela impose une deuxième limite fondamentale à ce qu’un système de risque peut être censé réaliser, car les systèmes de risque utilisés pour contraindre les portefeuilles auront été compromis par l’optimisation implicite des portefeuilles pour contenir des actifs pour lesquels les systèmes de risque sous-estiment le risque. Les systèmes de risque qui ont été utilisés pour contraindre les positions se révéleront toujours peu fiables en cas de crise.
Prévisions des risques extrêmes
Le plus grand besoin de modèles se situe peut-être dans la prévision du risque extrême ou du risque de queue, en particulier pendant les périodes de crise financière et d’agitation extrême du marché. Il s’agit toutefois du domaine où les modèles de risque sont les moins fiables, car la taille effective de l’échantillon d’événements comparables est très faible. Au pire, il peut y avoir une observation ou même zéro lorsque nous souhaitons considérer des événements non encore vus.
Au cours du dernier demi-siècle, nous avons observé moins de 10 épisodes de turbulences extrêmes sur les marchés internationaux. Chacun de ces événements est essentiellement unique, et apparemment mû par des causes sous-jacentes différentes. Essayer de se faire une idée globale du processus statistique des données pendant ces épisodes de moins de 10 épisodes de turbulences, tous avec des causes sous-jacentes différentes est difficile, voire impossible. S’il est possible de construire un modèle adapté à 9 événements de crise d’affilée, rien ne garantit qu’il sera performant lors du 10e.
Il ne semble pas non plus probable que nous puissions obtenir beaucoup d’informations sur la dynamique des prix pendant la tourmente en utilisant les données hors crise qui constituent la majeure partie des informations disponibles, car il existe de nombreuses preuves que la dynamique du marché est très différente en temps de crise. La tradition du marché suggère qu’en temps de crise, les traders s’appuient davantage sur des règles empiriques simples (telles que toutes les actions ont un bêta de un », ou encore que le cash est roi ») qu’en temps normal, plus nuancé. Cela est confirmé par des études universitaires, telles que Ang et al. (2002), qui montrent que les corrélations atteignent un pendant les crises (manifestation d’une dépendance non linéaire), en raison des incitations à échanger des actifs risqués contre des actifs sûrs lorsque les contraintes de risque s’appliquent, provoquant une rétroaction entre un risque toujours plus élevé et des contraintes plus fortes (voir Danielsson et al. 2010).
Il s’agit de la troisième limite fondamentale à ce que l’on peut attendre d’un système de risque. Quelle que soit la quantité de données dont nous disposons, il n’y en a jamais assez pour estimer les queues de manière fiable. C’est pourquoi on peut s’attendre à ce que les modèles de risque extrême échouent pendant les turbulences ou les crises du marché.
Dans notre prochaine colonne, nous examinons comment les défauts intrinsèques des modèles de risque importent pour leurs quatre principales utilisations. Nous faisons également quelques suggestions sur la manière dont l’industrie financière et les superviseurs devraient utiliser les modèles dans la pratique.

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